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Soft Mobylette
15 avril 2015

qu’approximatif.

pas le temps de passer un vinyle. Les jeunes connauds qui me demandent un câble pour passer de la musique électronique lounge minimale genre indifférenciée. Au vernissage je retrouve un type et fait tomber mon verre de vin sur une oeuvre, enfin un peu. C’est Hendrik qui se fait virer car il pousse le vin sous l’oeuvre. On se barre avec lui de toutes façons cela craignait. Beaucoup bu pas de drogues. Je m’humilie devant le hipster moustachu qui m’insulte plusieurs fois d’asshole car je ne ramassais pas le vin renversé. L’humiliation par des gens qu’on méprise est un vaste délice. Vivement le ski. Le ski c’est sympa. La musique aussi et les vernissages non. Le réalisme pragmatique ou le ridicule fantasmagorique. L’impuissance encore et toujours à un autre niveau, I’m a creep, triste et silencieux, l’amour est interchangeable, l’amour n’est pas unique, l’amour ou la promiscuité ? Y-a-t-il quelque chose à faire ? Auto-trip, branlette mentale. Plus de batterie ce matin dans la bagnole j’ai pris tram-tram et bus. Qui veut bien me faire redémarrer ? Le sommet du week-end c’est de voir André Manoukian dans le même wagon que moi ? C’est de voir un train avec 3h00 puis 1h15 de retard ? C’est de voir Jérémie au Bar Ourcq ? C’est de se retenir de prendre les cassettes de Rondo Veneziano au Neptune de Montreuil ? C’est de renverser la cafetière de Jac ? C’est marcher sur le canal (oui ça pourrait être ceci) ? C’est écouter les Posies ? C’est écouter Strafe dans la party party avec la playlist de la dernière soirée du Loft ? C’est parler avec Jim le ricain chelou de particules d’aluminium non oxydées et de Newark,OH ? C’est sombrer dans un pathétique retentissant où tout le monde fuit, où aucune communication n’est possible ? Où rien n’est assez normal ni assez anormal ? Où je ne me livre à rien, où je ne suis que mon propre spectateur comme à l’accoutumée, où seules des pensées sont générées, où mon corps n’est assimilable qu’à des maux de ventre, où je cherche à me cacher dans un trou de chantier du métro ?

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