8 janvier 2014
"Souvent Elvis imagine le corps mort de son frère à la naissance
identique au sien, vivant. La différence d'un battement de coeur, d'un souffle. Le silence de son frère mort à la naissance. UN corps inerte aux traits rigoureusement identique aux siens. En écho. Peut être la peau déjà violacée, marbrée. Peut être n'est ce pas le bon qui est resté. L'euphorie et l'angoisse. Jesse Garon/Elvis Aaron. Peut être l'un des deux s'est il substitué à l'autre, mais dans quel sens ? La vie ? La mort ? Un sacrifice ? Un crime ?" (Laure Limongi. Fonction Elvis, p.19)
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