Merci à Gentil Jérôme

"En 1988, le championnat du monde de cyclisme a lieu à Renaix, en Belgique.

Renaix, c'est un peu le jardin de Claudy Criquélion. Criquélion, coureur hyper polyvalent, est le meilleur cycliste belge de l'époque. C'est le seul coureur belge à prétendre au podium du tour, a gagné plusieurs classique et il a déjà gagné les championnats sur route en 1984. En 1988, c'est sûr, c'est pour lui à nouveau.

La course se passe exactement comme Claudy le voulait. Il aborde la ligne finale avec Steve Bauer, le canadien, dans sa roue. Il sait qu'il est le meilleur et lance le sprint. Bauer, fils de chacal, sentant la victoire lui échapper coince Criquélion contre une barrière et le fait chuter, privant claudy de son sacre tant attendu. Bauer sera déclassé par les commissaires et c'est un petit jeune, Maurizio Fondriest qui décroche un succès qui lance définitivement sa carrière.

Je n'oublierai jamais l'image de Criquélion regagnant la ligne d'arrivée, en larmes, portant son vélo.

Bauer, qui n'a jamais présenté d'excuses ni l'ombre d'un regret, reste pour moi l'image même de la crapule sportive.
Qu'il meure dans d'horribles soufrances."

et à Kamoulox du football